Un apercu du forum Sécheresse

3 questions à nos intervenants

Découvrez les messages clés des intervenants de la journée du 1er juin « Sécheresse : quelles stratégies d'adaptation ? » :

- Nicolas Juillet, Président du SDDEA et Administrateur de la FNCCR, Président du Comité de Bassin Seine-Normandie.
- Danielle Mametz , Vice-présidente de la FNCCR et du SIDEN SIAN, Présidente du SCoT Pays Cœur de Flandre, Maire de Boëseghem
- Elmano Martins, Président de la CLE Sèvre Niortaise Marais Poitevin, Vice-président de la Communauté d’Agglomération du Niortais et Administrateur FNCCR
- Patricia Blanc, Inspectrice générale de l'environnement et du développement durable


3 questions à Nicolas Juillet

🤝 En tant que président du Comité de Bassin Seine Normandie, comment assurer la concertation entre tous les acteurs usagers de l’eau et la conciliation des besoins pour partager et préserver les ressources en eau ?

Pour le Comité de bassin Seine Normandie, toutes les actions et en particulier celles concernant le partage et la préservation de la ressource en eau sont régies par le SDAGE. Il est élaboré à partir des textes règlementaires en vigueur et discuté par les différentes commissions du Comité de bassin et du conseil d’administration de l’Agence de l’eau, dont en particulier les commissions territoriales qui représentent les différents territoires du bassin, ainsi que l’ensemble des membres du comité de bassin, afin de tenir compte de tous les enjeux de la gestion globale de l’eau (potable, agricole, industrielle, rivières et zones humides). Il est ensuite adopté par le comité de bassin. Il en est de même pour les programmes d’intervention ainsi que pour toutes les modifications pendant la durée de ces programmes.

🌡️ Vous êtes aussi Président du SDDEA, quels impacts du dérèglement climatique constatez-vous sur votre territoire ? 

Pour notre territoire de compétences, nous voyons effectivement des évolutions du climat avec de plus grandes périodes de tensions, en particulier sur les zones humides et sur les rivières. Mais ce qui est peut-être le plus marquant, ce sont les récoltes agricoles qui sont plus hâtives dans la saison. Cela peut aussi venir de l’évolution des techniques et du matériel végétal, mais l’impact est surtout visible pour les vignes de Champagne où la vendange se déroule de plus en plus tôt.

🚰 Comment accompagnez-vous les usagers de l’eau de votre territoire pour faire face à ces impacts ?

Nous travaillons au SDDEA sur une stratégie que l’on appelle STRATEGIE 2100.

Pour l’eau potable, elle doit nous permettre notamment de rationaliser l’ensemble des équipements par la réalisation et la généralisation des schémas d’alimentation en eau potable sur l’ensemble du territoire, en tenant compte des évolutions des masses d’eau et de l’évolution du climat, rendu possible grâce aux partenariats avec le BRGM et le Piren Seine.

Pour les milieux naturels et les nappes nous travaillons sur toutes les possibilités de retour à une meilleure infiltration de l’eau là où elle tombe. En ville ou dans les villages, la désimperméabilisation doit être la règle. De la même manière, la déconnexion des réseaux d’eau pluviale doit être maximale : la règle pour toute nouvelle urbanisation, c’est l’infiltration à la parcelle.

Enfin, pour les zones agricoles et forestières, la modification des pratiques et la lutte contre le ruissellement doivent permettre là encore à l’eau de s’infiltrer sur les parcelles afin que celle-ci alimente les nappes souterraines mais aussi les rivières et les zones humides.

Retrouvez Nicolas Juillet à 9h30 sur la table ronde « Le changement climatique rebat les cartes de notre accès à l’eau »

 

 

3 questions à Danielle Mametz

🚨 Dans votre territoire, quels impacts du dérèglement climatique constatez-vous ?

Sur le territoire interdépartemental de compétence du SIDEN-SIAN et de ses régies NOREADE, la quasi-totalité de la ressource en eau potable provient de différentes nappes d’eau souterraines dont les niveaux de recharge sont historiquement bas et très bas depuis plusieurs années, ce qui entraîne des tensions sur la disponibilité de la ressource toute l’année, et de manière exacerbée en période estivale où la demande augmente.

En effet, nous assistons à une forte progression des pratiques d’irrigation agricole, une augmentation du nombre de piscines privées, ce qui nous a valu,  malgré une stratégie politique d’interconnexion ancienne, la vidange de châteaux d’eau en un week-end lors d’un épisode de canicule en 2019.

🤝 Comment accompagnez-vous les usagers dans l’adaptation de leurs pratiques ?

Afin de sensibiliser nos abonnés à la nécessité d’économiser l’eau et d’adopter des comportements de sobriété des usages de l’eau, nous avons modifié notre stratégie tarifaire en passant d’une tarification dégressive pour les plus gros consommateurs à une tarification progressive associée à une campagne d’information, de sensibilisation, de communication multi-canaux : factures, réseaux sociaux, site internet et médias radios et journaux.

Après avoir distribué des livrets de jeu pour les scolaires pour une appropriation des enjeux de l’eau et de la préservation de cette ressource indispensable à la vie, nous lançons en partenariat avec les inspections académiques départementales un concours artistique multi-niveaux sur le thème des économies d’eau .

💧 D’après vous, comment faciliter une appropriation des enjeux de l’eau par les acteurs de l’aménagement et de la planification stratégique du territoire et favoriser l’adaptation des stratégies de développement des territoires en fonction des ressources disponibles ?

Pour atteindre les objectifs de sobriété, les solutions sont à coconstruire de façon transversale avec l’ensemble des acteurs en fonction des contextes locaux et des enjeux de soutenabilité dans le temps. Cela implique un désilotage des politiques publiques afin d’assurer une cohérence des stratégies d’aménagement du territoire du plus petit au plus grand.

Il m’apparaît essentiel d’évoluer rapidement vers un modèle d’élaboration des projets de territoire qui part de la disponibilité de la ressource en eau pour la partager et la préserver plutôt que de partir de nos besoins, car il n’y a pas d’eau magique…

Retrouvez Danielle Mametz à 14h sur la table ronde « Repolitiser la gestion de l’eau pour faire face aux défis »

 

 

3 questions à Elmano Martins

🚨Dans votre territoire, quels impacts du dérèglement climatique constatez-vous ?

Sur le territoire du bassin de la Sèvre Niortaise, certains signes notables se constatent depuis une dizaine d’années : moins de périodes de gel, des hivers plus doux, moins pluvieux, des périodes de précipitations plus courtes et plus denses, un manque d’eau surtout prégnant en fin d’été.

On remarque également des périodes de sècheresse plus marquées, plus fréquentes et des conflits d’usage, de très fortes pressions et inquiétudes du monde agricole qui doit aussi s’adapter au réveil de la nature plus précoce.

🎯 Dans le cadre de votre rôle au sein de la CLE, quelles mesures avez-vous décidées pour faire face à ces impacts ?

Elles se traduisent à travers la révision du SAGE et comprennent 3 axes majeurs

1️⃣ La préservation des zones humides : reconquête et surveillance accrue des zones humides, demande de prises en compte de ces zones dans les documents d’urbanisme, vigilance auprès du monde agricole concernant le drainage ;

2️⃣ La préservation des têtes de bassin : inventaire physique précis et connaissance de l’état actuel du réseau en vue de sa sauvegarde, arrêt des calibrages, de la destruction de la ripisylve et du prélèvement agricole ;

3️⃣  Réalisation des volumes prélevables estivaux avec un paramètre climatique : Quelles sont les volumes sur notre territoires prélevables pour les différents usages, eau potable eau économique après la connaissance du volume nécessaire pour la biodiversité ?

🤝 Comment accompagnez-vous les usagers ?

La CLE ne peut accompagner les usagers que dans un périmètre réduit.

Nous nous efforçons de donner notre avis à chaque sollicitation des services de l’état, notamment sur les documents d’urbanisme, la réglementation ICPE. La CLE a porté un large débat concernant le protocole sur le projet des réserves de substitution, elle a sans parti pris participé à des réunions publiques pour informer sur les spécificités de notre territoire.

Retrouvez Elmano Martins à 14h sur la table ronde « Repolitiser la gestion de l’eau pour faire face aux défis »

 

 

 

3 questions à Patricia Blanc

🎯 Vous avez participé à la rédaction d’un rapport de mission sur la crise sécheresse 2022 qui comporte de nombreuses recommandations. Lesquelles prioriseriez-vous pour limiter les risques de rupture d’alimentation en eau potable cet été ?

Cette mission de retour d’expérience de la sécheresse 2022 mobilisait pour la première fois 4 ministères différents : écologie, intérieur, agriculture et santé. A cette occasion nous avons réalisé un tour de France des territoires touchés par la sécheresse, dans leur diversité, pour tirer le retour d’expérience de la gestion de crise. Nous avons été frappées à cette occasion de constater l’ampleur des vulnérabilités du système d’approvisionnement en eau potable : 2000 communes ont connu des tensions l’été dernier et un millier d’entre elles ont dû mettre en œuvre des solutions de secours dans l’urgence. Dans beaucoup de situations, le pire a été évité grâce à la mobilisation exceptionnelle des élus et agents des collectivités locales et des services de l’État sous la direction des préfets. Des boucles de solidarité locale ont pu se mettre en place avec efficacité tant que ces situations concernaient un nombre relativement limité d’habitations. Mais nous sommes passés près de la rupture dans plusieurs villes, où les solutions de secours auraient été plus difficiles à mobiliser.
Nous formulons dans le rapport une vingtaine de recommandations interdépendantes pour améliorer l’anticipation, la prévision des baisses de débit des cours d’eau ou des nappes, la surveillance de la température des eaux de surface et des impacts sur les écosystèmes, la gouvernance, la mobilisation de l’eau stockée dans les différents types de retenues, l’information du public, mais aussi des actions plus structurelles indispensables comme des plans de sobriété à court et à moyen terme pour les différents usages notamment agricoles et des projections prenant en compte le changement climatique pour identifier et corriger les points les plus fragiles dans les systèmes d’approvisionnement en eau potable.

🚨Sur le volet structurel, le Président de la République a présenté le 30 mars dernier le plan eau, qui prévoit une réduction de 10 % des prélèvements d’ici 2030. Dans quelle mesure ce plan permettra-t-il de mieux anticiper et mieux gérer les sécheresses ?

Le retour d’expérience a montré que même si on peut encore optimiser la gestion de crise, en anticipant les sécheresses pour lisser les mesures de restriction et éviter autant que possible les ruptures, seules des mesures structurelles permettront de faire face à l’augmentation inévitable de la fréquence et de la gravité de ces événements. C’est le sens du plan eau, qui donne un cap aux acteurs avec cet objectif de sobriété par la réduction des prélèvements que chaque filière devra décliner, et qui mobilise pour cela des moyens importants : moyens financiers avec le relèvement des plafonds des agences de l’eau pour aider notamment les collectivités locales et l’agriculture économe et à bas niveau d’intrants, le fonds vert pour les projets de renaturation et de désimperméabilisation, le développement de la tarification progressive de l’eau et le plan France 2030 pour soutenir l’innovation ; mais aussi moyens réglementaires avec par exemple des évolutions attendues depuis longtemps sur le cadre de réutilisation des eaux usées traitées. Le plan eau met aussi l’accent sur l’information du public avec le développement pour l’été prochain d’un outil facile d’accès pour connaître en temps réel les restrictions applicables : c’est en effet indispensable et il y avait une forte demande dans ce domaine.

💧Comment, selon vous, pourrait-on s’assurer de la mise en cohérence systématique des politiques publiques nationales et locales en matière de développement économique, d’urbanisme, d’énergie, d’agriculture etc. avec la qualité et la disponibilité des ressources en eau ?

C’est une question vaste mais sur laquelle il me semble que nous pourrons progresser grâce à deux outils :

– au niveau national, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires vient de lancer l’élaboration du nouveau plan national d’adaptation au changement climatique, avec une première consultation du public en cours sur le choix d’une trajectoire de réchauffement basée sur deux scénarios : un scénario correspondant au respect de l’accord de Paris par tous les pays et un scénario plus pessimiste, à + 4°C en moyenne d’ici 2100, qui selon Météo-France et le GIEC, augmenterait d’un facteur 5 la fréquence des sécheresses : c’est un exercice très important, qui doit ensuite permettre à tous les acteurs, collectivités et entreprises notamment, de projeter les conséquences prévisibles du réchauffement sur leur activité notamment au regard de la raréfaction de la ressource en eau mais aussi des problèmes prévisibles de qualité, et de prendre les mesures nécessaires d’adaptation chacun à son niveau. Cela inclut la construction d’un développement économique et territorial compatible avec la disponibilité et la qualité des ressources en eau.
Parallèlement la démarche de planification écologique engagée par le gouvernement avec le plan eau se poursuivra dans d’autres domaines dans une approche plus intégrée et de mise en cohérence des différentes politiques.

– sur ce point de la mise en cohérence locale, nous avons la chance d’avoir des lieux de concertation et de planification au plan local, construits autour des enjeux de partage de l’eau et qui ont fait leurs preuves : avec notamment les SAGE (schémas d’aménagement et de gestion des eaux) par sous-bassins versants et les commissions de concertation associées, les CLE (commissions locales de l’eau, qui sont les déclinaisons locales des comités de bassin) : lorsque l’articulation se fait bien entre les autorités compétentes pour l’aménagement du territoire (urbanisme, développement économique, …) et ces CLE, c’est une sécurité pour garantir que les enjeux de disponibilité et de qualité de l’eau sont pris en compte dans ces politiques. Mais il n’existe pas des SAGE sur tout le territoire national et c’est l’un des enjeux du plan eau d’accélérer cette structuration et ce dialogue local.

 

 

Retrouvez Patricia Blanc à 9h30 sur la table ronde « Le dérèglement climatique rebat les cartes de notre accès à l’eau »

 

 

 

3 questions à Guillaume Choisy

🚨 Les études réalisées sur le territoire d’Adour-Garonne prévoient un déficit de 1,2 milliards de m3 par rapport aux besoins actuels, quelle stratégie pour limiter ce déficit ?

Dans les années à venir, le bassin Adour-Garonne sera le plus exposé de l’Hexagone au changement climatique. Les impacts sur l’eau seront nombreux, nos besoins augmenteront, les faibles débits en eau impacteront non seulement les besoins en eau potable et les activités humaines, mais aussi le bon fonctionnement des milieux aquatiques. A ce titre, l’épisode de sécheresse 2022 est une répétition.

Les investissements nécessaires pour conjuguer les besoins des milieux et des usages, sur la base d’un plan d’investissement sur 10 ans devant garantir 850 millions de m3, permettant ainsi de combler 2/3 du déficit attendu pour 2050.

Cette perspective, ainsi que les difficultés de retour à l’équilibre entre besoins en eau et disponibilité de la ressource sur les territoires du bassin Adour-Garonne, rendent nécessaires l’impulsion d’une nouvelle dynamique sur les territoires.

Le « Plan Eau » annoncé le 30 mars dernier place les enjeux de sobriété et d’économie d’eau en première priorité parmi les 53 mesures à mettre en œuvre très rapidement.

L’objectif de réduire de 10% les prélèvements en eau d’ici 2030 doit mobiliser tous les leviers : accélérer la sobriété dans tous les secteurs par des économies d’eau et optimiser la disponibilité de la ressource par la valorisation des eaux non conventionnelles.

Dans ce contexte, c’est un mix de solutions via des projets ambitieux qui permettront de réduire en 2050, le déficit hydrique de 850 Millions de m3 d’eau (sur 1,2 milliard de m3).

Désormais, chaque sous-bassin a pour responsabilité de décliner cet objectif de sobriété pour chaque usage de l’eau (industriel, agricole, domestique), dans le cadre de stratégies d’action en réponse au changement climatique.

 

Dans le bassin de l’Adour, une feuille de route stratégique  a été élaborée par l’Institution Adour pour répondre localement aux différents enjeux du territoire :

  • Axe 1 : Dynamiser la mise en place de démarches PTGE en mobilisant l’ensemble des leviers nécessaires aux besoins des territoires
  • Axe 2 : Engager des programmes d’économies d’eau et d’efficience des usages
  • Axe 3 : Sécuriser les prélèvements agricoles et faciliter la gestion collective de l’irrigation
  • Axe 4 : Réduire les périodes de gestion de crise
  • Axe 5 : Sécuriser le soutien d’étiage et les besoins milieux/usages sur le long terme

L’Agence vient de lancer un appel à projets de soutien aux projets d’économie d’eau et de REUSE. Ce sont 260Mm3 via des qui pourraient être économisés avec cet appel à projets.

Pour l’agriculture, il a pour objectif d’accompagner la transition agro-écologique, la réduction des pertes en réseau, les techniques d’irrigation économe en eau, l’amélioration des ouvrages de gestion existants, la mobilisation des volumes dormants et la réduction des prélèvements AEP pour l’élevage, par exemple.

Pour les activités économiques (hors agricoles), l’appel à projets favorisera le développement des économies d’eau tout en préservant la croissance économique par des projets de recyclage, de circuit fermé, de mise en œuvre des meilleures technologies disponibles, de transfert de prélèvements, par exemple.

Pour les collectivités, il vise le déploiement d’une stratégie globale de gestion économe de l’eau potable et plus largement d’économie de la ressource en eau, optimisation de l’arrosage des espaces verts, efficience de l’usage d’eau potable dans les bâtiments collectifs, par exemple.

 

🎯 Quel rôle du SDAGE et du Comité de bassin dans l’adaptation des usages ?

Le SDAGE fixe les grandes lignes la politique de l’eau sur le vaste territoire du grand Sud-Ouest qui constitue le périmètre d’Adour-Garonne. Le SDAGE 2022-2027 inscrit en priorité la suppression des pollutions domestiques
– 700 stations restent à rénover sur les 4500 du bassin,
– une baisse de 10 à 20% des pollutions diffuses dans les rivières,
– l’amélioration de la gestion quantitative avec une économie de 10% de l’eau afin de réduire le déficit structurel du bassin,
– la préservation et la restauration des fonctionnalités des milieux aquatiques,
– la gouvernance de l’eau.

Le Comité de bassin quant à lui apporte des  réponses structurelles anticipées pour faire face à l’accélération du réchauffement climatique
Pour Guillaume Choisy, « la réponse à la crise que nous traversons passera par la massification de la transition engagée par les territoires, et les collectivités ont un rôle majeur à y jouer. Nous devons accélérer la mise en œuvre des actions relatives à la sécurisation quantitative et qualitative de l’eau notamment vers l’agroécologie».

Les engagements du Comité de bassin, présidé par Alain Rousset, président de la région de Nouvelle-Aquitaine invitent à accélérer les travaux de sécurisation en eau potable et à engager massivement les mesures d’adaptation au changement climatique prévues dans les feuilles de route par sous-bassin portées par les Établissements publics territoriaux de bassin (EPTB). Ces feuilles de route ont en commun de rechercher à stocker l’eau de toutes les manières possibles et notamment en mobilisant la nature, avec comme fil conducteur, la recherche de la sobriété et une meilleure efficience de l’usage de l’eau.

Retrouvez Guillaume Choisy à 9h30 sur la table ronde « Le dérèglement climatique rebat les cartes de notre accès à l’eau »

 

 

Retrouvez plus d’informations sur cette journée ici

Actualités | Cycle de l'eau |