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Si les défis de la transition écologique sont l’affaire de tous et qu’une implication collective face à ces enjeux s’impose, les ménages en situation de précarité peuvent subir des privations imposées par le renchérissement du prix de l’énergie conjuguées à des injonctions à la sobriété, qui peuvent parfois sembler inappropriées. En effet, nombreux sont les ménages qui ne disposent en réalité d’aucune marge de manœuvre s’agissant de leurs usages ou mode de vie.
Ainsi, face à l’urgence climatique et à la crise de l’énergie, le fait de privilégier l’accompagnement et l’adhésion de ces ménages à cet impératif de sobriété, sans accentuer leur sentiment de dégradation et de relégation, serait-il suffisant ?
Durant ce petit déjeuner de l’AARHSE, des sociologues et des experts de la lutte contre la précarité énergétique s’interrogeront donc au sujet des actions à mettre en œuvre au profit de ces ménages particulièrement vulnérables, mais plus globalement également vis-à-vis de l’ensemble des ménages, afin de permettre une amélioration profonde et pérenne de leur situation.
Ce débat rassemblera notamment :
- Johanna Leconte, docteure en psycho-sociologie, Présidente d’Eco CO2 ;
- Ute Dubois, professeure associée à l’ISG International Business School ;
- Nadine Roudil, professeure de sociologie, école d’architecture de Paris ;
- Eric Perez, Président du SIGERLy ;
- Maïder Olivier, chargée de plaidoyer et mobilisation mal-logement et précarité énergétique, fondation Abbé Pierre/Collectif des associations unies.