[Rafraîchissement des territoires]

Intégrer le confort d’été à l’urbanisme et la planification

Météo France nous avait averti en mai dernier : l’été allait être chaud et sec. Et le déroulé de cet été n’a pas mis en défaut ces prévisions avec de nouveaux records battus, du nord au sud de notre territoire métropolitain. Les impacts se sont particulièrement fait sentir à de nombreuses échelles : sur les personnes âgées, les asthmatiques, les plus fragiles, mais aussi chez tous ceux ayant subi l’effet d’îlot de chaleur urbain, sans compter le « smog » persistant dans les villes et grands centres d’échanges…


Le dernier rapport du GIEC a malheureusement confirmé, comme on devait s’y attendre, la montée à venir des températures : dans tous les scénarios envisagés, du plus optimiste au plus pessimiste, la température mondiale devrait atteindre + 1,5 °C, par rapport à l’ère préindustrielle, autour de 2030. Soit dix ans plus tôt que la précédente estimation du GIEC il y a trois ans.

Très concrètement, cette montée moyenne des températures va continuer à s’accompagner d’une augmentation des canicules et vagues de chaleur, à la fois en amplitude et en fréquence.

La collectivité est au cœur du sujet : aménageur de l’espace, elle a la responsabilité de renforcer la résilience de son territoire et d’assurer le confort de ses habitants. En agissant à la fois dans le développement des trames vertes et de l’arbre qui rafraîchit grâce à son ombrage et son pouvoir d’évapotranspiration, sur la meilleure place de l’eau en ville notamment en jouant sur la perméabilité des chaussées ou encore en orientant efficacement l’albedo des différents bâtiments et revêtement, pour aller vers des couleurs claires, elle catalyse un ensemble de mesures relevant de différents domaines.

Le document que nous avons produit, ci-dessous, vise à donner toutes les clefs utiles à une collectivité pour intégrer le confort d’été à son urbanisme et son aménagement.

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