D’après l’INC, le montant moyen de cette aide est de 148 euros et au maximum de 227 euros, « soit un impact largement inférieur à celui des tarifs sociaux, surtout pour les personnes pouvant cumuler le TPN et le TSS et toucher ainsi 325 euros ».
Par ailleurs, plus de 90 % des chèques ont été utilisés pour le paiement d’une facture d’électricité ou de gaz naturel. Sur le territoire d’expérimentation, 643 professionnels acceptent le chèque énergie, dont 576 vendeurs de fioul, de bois ou de combustibles, 124 professionnels de la rénovation énergétique labellisés « RGE » et 43 fournisseurs d’électricité et de gaz.
Les droits associés au chèque semblent être en outre manifestement très mal compris. Les attestations sont peu utilisées, ce qui prive les bénéficiaires d’une protection renforcée (gratuité de mise en service, abattement de 80% sur les frais de coupure pour impayés, procédure spécifique en cas d’impayés des factures, …).
Une deuxième vague de chèques est en cours d’envoi sur le territoire d’expérimentation qui demeure inchangé (entre fin mars et début avril 2017). « Le rapport d’évaluation attendu pour le mois d’octobre 2017 montrera si cette deuxième année d’expérimentation aura plus de succès que la première. »
Source : Institut national de la consommation (INC)