Principaux enseignements
Les pertes en eau sont de mieux en mieux maîtrisées (l’amélioration observée les années précédentes se poursuit). Les services progressent dans la connaissance et la gestion de leur patrimoine, et notamment les collectivités plus rurales qui accusaient un certain retard.
Les investissements réalisés, tant en eau qu’en assainissement, sont importants et parfois supérieurs aux recettes perçues dans l’année, mobilisant des réserves et/ou des emprunts, voire nécessitant des hausses de tarifs. Les coûts et les recettes de fonctionnement par habitant varient fortement d’un service à l’autre ; ils sont globalement plus élevés dans les services ruraux, dont la densité de population est plus faible. Enfin, les tarifs ont tendance à progresser pour faire face à des exigences environnementales et sanitaires plus contraignantes.
Ces différents indicateurs permettent aux participants de suivre l’évolution de la performance individuelle technique et économique de leur service, mais aussi de se comparer à d’autres structures de caractéristiques proches et/ou rencontrant des problématiques similaires et ainsi d’affiner conjointement le diagnostic de leur service et partager des bonnes pratiques.
Les indicateurs mesurés et mis en avant dans cette synthèse
- Pertes en eau ;
- Taux de casses détectées ;
- Indice de connaissance et gestion patrimoniale (ICGP) ;
- Taux et coût de renouvellement des réseaux ;
- Recettes et coûts de fonctionnement (€/hab.) ;
- Utilisation des recettes de fonctionnement (%) ;
- Potentiel d’investissement (ou épargne de gestion)
- Ratio : Investissements réalisés / Épargne de gestion (%) ;
- Evolution annuelle moyenne des tarifs au m3 de 2012 à 2016.
Les résultats de la prochaine enquête sont attendus à l’automne 2019 et intégreront un volet d’analyse des coûts des services par grandes missions (pour l’eau potable : production/distribution/gestion des abonnés/pilotage et support).