Le Président de l’OPNE (et Président de l’ADEME), Bruno Lechevin, explique cette évolution par la hausse des prix de l’énergie, la crise économique qui a rendu certains ménages plus vulnérables, mais aussi par une meilleure mesure du phénomène.
Les indicateurs retenus par l’ONPE pour quantifier les ménages en précarité énergétique combinent notamment la part des revenus consacrée aux dépenses en énergie dans les logements (plus de 10%) et les situations d’inconfort thermique (ressenti au froid lié à un équipement de chauffage défaillant ou à une mauvaise isolation).
Cette forme de précarité est associée à une précarité économique et sociale (faibles revenus, absence d’emploi, isolement) et à un parc de logement « vieillissant et inadapté ». Les locataires sont surreprésentés, ainsi que les familles monoparentales et les jeunes. Ce phénomène concerne par ailleurs autant les villes que les campagnes.