Evolutions règlementation thermique des bâtiments – RE2020


Prévue pour sortir en 2020 avec une mise en application en 2021, la règlementation environnementale s’appuie sur 3 piliers :

 

L’approche est similaire à l’expérimentation du label E+/C-, présentant 4 niveaux de performance énergétique à atteindre (de 1 à 4) pour aller vers des bâtiments neufs à énergie positive (BEPOS) et 2 niveaux de performance pour les émissions carbone (carbone 1 et 2), calculés sur le cycle de vie du bâtiment, soit 50 ans.

 

De manière synthétique, l’expérimentation menée par le CEREMA, tout comme celle menée par l’ADEME ces derniers mois, font état des éléments suivants :

  • La majorité des bâtiments atteint un bon niveau de performance énergétique (i.e. en niveau « énergie 2 »), en revanche le résultat n’est pas aussi prometteur et positif concernant le niveau carbone
  • Sur l’échantillon, en moyenne, les lots techniques (CVC, plomberie, courants forts, etc.) contribuent pour moins de 30 % à l’impact carbone (/ aspects architecturaux). La phase « production-construction »  est centrale dans l’impact carbone d’un bâtiment neuf, concentrant 75 % de l’impact GES (choix des matériaux, provenance, transport, etc.), d’où l’importance des matériaux biosourcés, locaux, recyclés, ré-employés (jusqu’à 30 % de gain sur la phase construction)

 

La conception de cette règlementation s’accompagne d’une réflexion du ministère concernant le poids carbone de l’électricité, qui passe à 79 g/kWh (ratio de 210 g/kWh envisagé dans un scénario expérimental), avec un coefficient de conversion entre énergie primaire et énergie finale de l’électricité de 2,3 (au lieu de 2,58 dans la RT 2012), lié à la projection du mix énergétique futur en l’anticipant.

 

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